My thai (lecture déconseillée en cas de morosité aigue... quoique...)
Une carte postale? Mieux, une carte postale avec moi dessus :
Voilà... C'est-à-dire, ma chère Gwen, et en fait cela s'adresse aussi aux quelques amis et parents se demandant si au cours des 4 dernières semaines je m'étais faite kidnappée par la mafia kazakhe ou si j'avais juste oublié le gout du camembert, bon, il y a une autre explication: 8 jours en Thailande.
Soit 4 heures d'avion, 10 heures dans Bangkok pour réaliser que l'on vient de mettre les pieds dans -encore- un autre monde, un monde où une quincallerie se répandant dans la rue avoisine des Bouddhas à moitié couchés sur le trottoir, un monde qui s'arrête à 6 et 18h pour l'hymne au roi, plus de couleurs, de bruit, de mouvement, plus de bouchons, plus de tuktuks, plus de chiens errants, plus de sourires, Sawasdee krop!
A day in Bangkok
Tout aussi fascinant que Bangkok devient au fur et à mesure qu'on croit l'avoir comprise et que surgit un quartier "branché" et des jeunes thais euphoriques devant ce qu'ils rêvent de la Thailande de demain, voilà 6 heures de train, 3 heures de bateau: Koh Tao/ Turtle Island et quant à moi, un bout de paradis.
Passons sur la discorde américano-européenne sur la conception de l'idée même de "vacances en Thailande" (que l'on résumera par "Club Med-frites-internet-piscine VS couleur-goût-parfum-un-peu-de-vrai-dans-ce-monde-consumériste" ; est-il besoin de préciser que le Vieux Continent gagne - et voilà: bungalow les pieds dans l'eau, jus de fruits frais sur sable blanc, poisson grillé sur pilotis, rock les pieds dans l'eau avec une bande d'Israeliens juste sortis du service militaire, plongée sous marine avec des Belges sortis de l'université... Loin loin de la vie, plus près du paradis...
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Et en revenant, qu'est-ce que j'apprends: Cécilia et Nicolas divorcent??? C'est la vie. Parfois, c'est dur la vie (il paraît...).